J’aurais pu être une plante verte

mais je suis un arbre

Travail en cours

J’aurais pu être une plante verte mais je suis un arbre est une exploration du lien entre le vivant et le corps des femmes. Etre une plante ou être au monde jusqu’au sentiment de dissolution, prendre racine, se fondre, dans la terre, dans la matière et disparaître tel le fossile d’une civilisation disparue. Les corps de femmes sont libérés de la domination et absorbés par la nature pour créer l’oxygène.

J’aurais pu être une plante verte mais je suis un arbre
J’aurais pu être une plante verte mais je suis un arbre
J’aurais pu être une plante verte mais je suis un arbre
J’aurais pu être une plante verte mais je suis un arbre

Je me suis posée la question d’être un arbre pour survivre au réchauffement, être un arbre pour donner plutôt que prendre. Les notions de Dieu, de destin deviennent alors beaucoup plus simples. Nous sommes tous la réalisation d’une graine, un chêne ne peut être autre chose qu’un chêne, il s’adapte, survit, communique mais ne pourra pas être autre chose que le programme contenu dans sa graine.
Nous imaginons pouvoir être tout ce que l’on voulons, produit d’une société, d’une civilisation, nous sommes peut-être simplement le prolongement d’un programme, d’une cellule originelle contenant tout, nous et le monde.
Se courber à la falaise qui glisse, à la tempête qui a fendu un tronc, retenir la pluie, la terre, l’enrichir avec ses feuilles, mourir, revivre, chaque année, chaque saison,  toujours puiser dans le sol et le ciel pour faire circuler l’énergie entre les racines de la mère-terre et les feuilles tournées vers le ciel-père captant le soleil et aspirer à être simplement un arbre.

J’aurais pu être une plante verte mais je suis un arbre
J’aurais pu être une plante verte mais je suis un arbre
J’aurais pu être une plante verte mais je suis un arbre
J’aurais pu être une plante verte mais je suis un arbre